Argelès sur mer
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Site de la Mairie :

Suivez  l ‘actualité des associations partenaires ADREA, ASR et ANE réunies au sein du CASPA[1] dans leur lutte contre la bétonisation d’Argelès et du littoral.

Ils publient régulièrement  sur  la page Google :

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Ci dessous en photo le menu de l'assos ANE
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Opposons nous au projet phare de la municipalité : L’extension portuaire

Agrandir un port déficitaire, déclaré illégal, en 1993, creuser un nouveau bassin de 30 000 m2 , relancer l’urbanisation vers le Sud avant même de rénover l’existant, débouchera sur une bétonisation continue de la facade maritime, condamnant le site protégé de la Massane, polluant une zone natura 2000 après avoir provoqué la disparition du Racou à cause de l’impact du port sur l’érosion du littoral.

Cout estimé 60 millions € auquel s’ajoute une maison de la mer de 8 millions € avec un emprunt sur 40 ans ! Un autre emprunt de 22,4 millions €,… une explosion des taxes, du prix des parkings,…

Aidez les associations ADREA, ASR et ANE réunies au sein du CASPA[1] dans leur lutte contre la bétonisation d’Argelès et du littoral. 

Nous avons besoin de votre soutien financier (Frais de justice), ceci même de quelques euros en fonction de vos possibilités, pour protéger Argelès la Naturelle et bloquer l’extension portuaire.

Participez a la pétition

Argeles Les Travaux

Chers(es)  adhérents(es)

Nous sommes inquiets de voir notre village se transformer à un rythme effréné. L’urbanisation, la bétonisation galopante a déjà eu un impact dévastateur sur l’environnement et la qualité de vie des argelésiens. 

Nous souhaitons que cette tendance doit être arrêtée pour préserver notre ville pour les générations futures.

Nous vous invitons à signer la pétition en cliquant sur le lien:

https://www.change.org/StopUrbanisationArgeles

D’avance merci

Le secrétariat

Argelès-sur-Mer - Le Racou en péril à cause de l'érosion : une nouvelle expertise met en cause l'impact du port

Sollicité par l’Association pour la sauvegarde du Racou, le tribunal administratif a ordonné une nouvelle expertise sur les causes de l’érosion de la plage argelésienne, qui menace le hameau ensablé. Le rapport daté du 24 janvier dernier met en cause l’impact du port voisin, aménagé dans les années 1970, et préconise des mesures de protection. 

La procédure a débuté il y a un an. Sur fond de concertation autour du projet d’extension du port d’Argelès, qui vise à agrandir le bassin de celui-ci afin de créer, selon le maire de la commune, Antoine Parra, quelque “150 nouveaux emplacements”. C’est dans ce contexte que l’Association pour la sauvegarde du Racou (ASR) a saisi le tribunal administratif de Montpellier afin qu’il ordonne une nouvelle expertise sur les causes de l’érosion de la plage mythique, située juste en dessous du port et célèbre pour son hameau aux rues ensablées. Une érosion particulièrement spectaculaire. Et pour cause : depuis 1964 (date de création du premier épi portuaire “expérimental”) le sable aurait reculé “de 60 à 70 mètres”.

Dans son rapport, rendu le 24 janvier dernier, l’expert mandaté par le tribunal administratif met en cause l’impact du port, dont l’aménagement s’est terminé dans les années 1970. “La création des digues du port a changé l’équilibre de la plage du Racou, estime-t-il. Les apports sédimentaires sont devenus déficitaires. Les dispositions conservatoires sont à prendre avant une situation irrémédiable.”

L’association exige que le Racou soit protégé

“Quand le sable qui descend du nord passe la digue du port d’Argelès, il s’en va au large et ne peut plus revenir sur le Racou, analyse le président de l’ASR, Michel Guiu. L’augmentation du niveau marin depuis 1964 (environ 9 cm) n’est pas significative. La pénurie de sédiments apportés par les rivières, responsable du recul du trait de côte en de nombreux points du littoral, ne peut pas non plus être mise en cause ici : au nord du port, la plage s’est élargie…” Pour Michel Guiu, même si l’expert évoque d’autres causes, que l’ASR juge “secondaires”, ce nouveau rapport confirme celui déjà effectué en 2002 “qui avait conclu que la construction du port avait eu un effet déclenchant sur l’érosion de la plage du Racou”. 

Entre 2003 et 2008, à la suite de la première expertise, une société mandatée dans le cadre d’une étude, avait proposé la construction d’une digue immergée parallèle à la plage afin de protéger le Racou.  Mais le projet, dont le coût était estimé à 1,5 million d’euros, avait été abandonné en cours de route. Forte de la nouvelle expertise, l’ASR réclame que les études visant à mettre en place un dispositif de protection pérenne du Racou reprennent. “Si la commune refuse, nous demanderons au tribunal de l’y obliger”, promet Michel Guiu.

L’épée de Damoclès de la “recomposition spatiale”

Autre paramètre à prendre en compte : dans un courrier du 24 juillet 2022 adressé à l’expert, les services de l’Etat estiment que “l’absence de connaissance précise du fonctionnement hydrosédimentaire du secteur ne permet pas la conception d’ouvrages de protection efficace” et que “la mise en œuvre rapide d’une recomposition spatiale constitue la seule approche possible”.

“Faire une recomposition spatiale au Racou, ça veut dire raser des maisons, traduit Michel Guiu. De plus, avec l’érosion, le domaine public maritime avance à l’intérieur des terres. Sa limite est fixée là où arrivent les plus hautes eaux en dehors des tempêtes exceptionnelles. Or, au Racou, il y a encore une quinzaine de jours, l’eau est arrivée jusqu’au boulodrome et entourait des maisons alors qu’il n’y avait pas de tempête. Le préfet peut donc en théorie exproprier.”

D’où la détermination de l’association à obtenir la mise en place dans les plus brefs délais d’une protection pour limiter l’érosion du Racou.

Sollicitée, la préfecture n’a pas donné suite.

 

“Nous savons comment ralentir l’érosion du Racou mais pas comment la contrer”

Concernant la responsabilité du port dans l’érosion du Racou, le maire d’Argelès, Antoine Parra, tempère le point de vue de l’ASR. “L’expertise du tribunal administratif confirme effectivement que la digue du port joue un rôle dans l’érosion de la plage, reconnaît-il. Mais elle ne quantifie pas dans quelle proportion. La plage se dégraissait déjà avant que la digue soit construite. Nous avons des photos qui en attestent. La digue a certainement accéléré le processus, mais ce n’est pas la seule cause du phénomène.”

Cependant, l’édile déclare comprendre les craintes des habitants. “Même si les études en cours pourraient permettre de ralentir le phénomène, nos projections sur l’évolution du trait de côte montrent qu’il aura au moins passé la première rangée de maisons d’ici 2050″, révèle-t-il.

Que faire alors pour tenter d’éviter le pire ? “On sait aujourd’hui que réaliser une digue en travers pour protéger le Racou relève du fantasme, souligne le premier magistrat d’Argelès. Il n’y a pas d’équipement qui puisse résister à la force des vagues à cet endroit. Les scientifiques ont invalidé cette proposition.” Pour Antoine Parra : “Au Racou, il n’y a aujourd’hui qu’une seule option : augmenter la résistance de la plage. Il faut traiter le cordon sableux de manière moins mécanique et procéder à des nettoyages manuels pour permettre à la flore de se reconstruire et avoir un substrat plus résistant aux vagues. Nous avons aussi trouvé les endroits où le sable se dépose. Nous attendons désormais de savoir s’il est possible d’aller le chercher. De manière imminente, nous allons recharger la plage avec 15 000 mètres cubes de sable provenant de la digue nord du port que nous sommes en train de refaire. S’il y a des solutions provisoires pour ralentir l’érosion, on ne connaît pas à ce jour de solutions pour la contrer compte tenu de la configuration de cette plage.”

Un article  de Stephane  Faure à lire impérativement

La bataille de la carrière est lancée

La mairie d’Argeles sur Mer veut créer une installation de stockage de déchets inertes dans une ancienne carrière des Albères pour se débarrasser de terres de remblais …

lettre de Andréa Diaz à M. Parra